Alain MAUREL

Alain était un homme aimant, protecteur et surtout une personne avec une sacrée joie de vivre. Il est vrai que je ne l’ai connu que quelques années, mais le peu m’a suffi à savoir et voir l’homme extraordinaire qu’il était. Il faisait toujours rire, avait toujours une anecdote ou des choses à faire apprendre, et surtout, toujours une miette à éparpiller sur le sol. Il était gentil, aimant envers sa famille, et toujours d’une sympathie indéfendable.

Je l’ai vu découvrir le rôle d’arrière-grand-père qu’il accomplissait avec brio : oui, céder et donner des chips et des bonbons avant de manger fait partie du rôle. Je l’ai vu danser jusqu’à pas d’heure pour les anniversaires de ses petits-enfants. Je l’ai vu amoureux comme jamais lors de ses 60 ans de mariage ; modèle d’un couple soudé et aimant après autant d’années. J’ai vu un grand-père fier de voir une de ses petites filles se marier, sans jugement, juste de l’amour et de la joie pour elle, mais aussi pour moi. Et bien sûr, j’ai pu voir Alain au quotidien, juste un homme simple qui aime lire, boire du pastis et son pain sans sel.

Je ne prétends pas le connaître aussi bien que Kiki, Nathalie, Olivier ou ses petits-enfants. Mais une chose est sûre, c’est qu’il peut être fier de la personne qu’il était ; fier de l’entourage qu’il a élevé dans le respect, l’amour et la bienveillance. Je le remercie du fond du cœur d’avoir créé cette famille soudée, aimante, et qui est maintenant la mienne.

Papet, tu laisses une peine immense et un trou qui aura du mal à être boucher. Mais je te promets que ta famille se souviendra de l’homme que tu étais et de ce que tu as accompli pour des générations et générations. Je te promets aussi que je prendrai toujours soin d’eux et serai toujours là, qu’importe le chemin que la vie me fera prendre, tu peux te reposer sereinement.

On est tous conscients de comment fonctionne le cycle de la vie : naître, vivre, puis mourir. Tel est le schéma que chacun va emprunter. Pourtant, je pense qu’on n’est jamais vraiment prêt à accepter la mort d’un proche. Il est difficile de savoir comment dire au revoir proprement, et j’espère que ces quelques mots arriveront à apaiser un peu ta perte.

Repose en paix Papet, merci pour tout.

Papa, il y a bien longtemps que je ne t’ai plus appelé comme ça, depuis que tu as accédé au grade de papet.
J’ai toujours marché dans tes pas, au sens propre - à Chamonix sur les névés ou à la chasse avant d’avoir le permis et mon propre fusil - comme au sens figuré en ayant cette figure paternelle qui inspire la fierté et te montre le chemin.

Tu m’as inculqué de solides valeurs, de respect, de travail, de droiture et d’honneur. Tu étais même précurseur dans la promotion de l’égalité des sexes.
Tu n’aimais pas les conflits, et même si parfois cela générait des divergences de vue entre nous, finalement c’est toi qui avait raison de ne pas perdre ton temps avec les cons.

Tu m’as aussi donné le goût des sciences et de la technologie. Tu avais la fibre de la transmission, pour nous bien sûr, mais également pour les centaines de collégiennes et collégiens qui ont eu la chance de t’avoir comme enseignant.

Nous avons partagé énormément de choses ensemble
- Le tennis
- Les réveils à l’aube pour aller à la chasse ou parcourir à vélo les routes autour du lac de Sainte-Croix
- La pétanque
- Les parties de cartes
- Les matchs de foot au stade vélodrome ou à la télé où ton optimisme légendaire m’exaspérait (au putain c’est mort … attention ce n’est pas gagné, ils peuvent remonter…)
- Le ramassage des olives bien sûr et je sais la peine que tu avais ces dernières années à voir les olives rester sur les arbres. Mais promis, quand je serai à la retraite, je reprendrai ça en main…
- Le bricolage auquel tu m’as initié, ton père avait des mains en or, toi également ! la maison de sainte croix et les nombreux travaux faits ensemble chez moi en attestent, et maintenant Gabriel à son tour nous démontre qu’il n’a pas été « embastardi » comme on dit ici.
La liste est encore longue mais je ne pourrai pas terminer sans citer nos pastis du week-end en attendant que maman rentre de la place du village pour déguster les petits plats que tu prenais plaisir à lui confectionner.
Aujourd’hui je suis triste car le vide est immense mais je suis également heureux car tu as réussi ta vie et, malgré tes graves problèmes cardiaques depuis des années, pu avec volonté et résilience maintenir tes activités jusqu’aux derniers jours. Tu as même eu l’élégance de tirer ta révérence la dernière nuit de votre croisière sur la Seine.
Tu continueras à vivre au quotidien avec moi, comme tous les personnages marquants d’une vie. J’ai eu la chance de bénéficier de tes conseils et ton soutien jusqu’à maintenant alors ne t’inquiète pas, la transmission est faite, tu peux être serein et reposer en paix.
Je t’aime papa ❤️

Il est des moments où les mots semblent si dérisoires. Trouver ceux qui expriment justement ce que l’on ressent est difficile. Alors j’ai choisi d’écouter mon cœur, pour que mes mots soient simplement sincères.

« Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. » — Antoine de Saint-Exupéry
Puissent ces mots vous accompagner dans les jours à venir, comme une lumière douce.
Il est des lumières qui s’éteignent dans le calme, et des silences qui résonnent longtemps.

Sa présence continuera d’habiter chaque moment de votre vie, dans les souvenirs, les gestes, les valeurs qu’il a transmises. Il vivra encore à travers chacun d’entre vous : dans la musique, les voyages, Sainte-Croix, les petits plats, les rires, et même dans les silences.

L’absence ne se comble pas. Il faut apprendre à avancer avec ce vide, un vide qui finit par trouver sa place et qui occupe une grande place dans les pensées. Victor Hugo disait « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis. »
La tristesse ne vient pas seulement de la perte d’un être cher, mais aussi de tout ce que l’on ne partagera plus. Alain laisse un vide immense avec lequel il faudra apprendre à vivre autour.

Je resterai à vos côtés, pour vous offrir, autant que possible, mon soutien, ma bienveillance, ma tendresse, ma compassion et mon affection.
Enfin, me revient cette phrase de Paul Éluard : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. » Celui sur le quai d’une gare, pour embrasser ensemble Alain avant son plus long voyage.

Isabelle

Mes sincères condoléances Olivier la cérémonie était émouvante, toute mon amitié pour surmonter ces moments difficiles, garde en mémoire tout ce que ton papa t'a appris et ta donnė comme qualité.
Grosses bises
Olivier Lagay

Nathalie, Mme Maurel,
Je vous présente mes condoléances pour votre perte. Pour avoir déjà traversé cette douleur, je ne peux que compatir à votre douleur.

Mes pensées les plus sincères accompagnent toute votre famille en ce moment douloureux.
Toutes mes condoléances.

Toutes nos condoléances à Kiki, Nathalie, Olivier, et nos, vos petits enfants. Nous gardons pour toujours, d’excellents souvenirs des 40 années passées ensemble à diverses occasions de la vie ( mariages, naissances, fêtes, anniversaires …. tous ensemble avec Papet.
Nous vous embrassons et partageons votre peine et tristesse .
Jean et Maryse.