Bernard Icard

Lu par Laurent Domingo le 3 janvier 2025, Aix-en-Provence. Je vais dire quelques mots au nom de Nathanaël et Gabriel, les petits enfants de Bernard, de papy Bernard. Ils voyaient leur grand père maternel pendant les vacances, à Pertuis d'abord, puis à Aix-en-Provence. Papy Bernard restera très certainement associé pour eux aux vacances et au Sud. Souvenir agréable donc. Et nous avions une tradition : d'aller déjeuner au restaurant, et pas n'importe lequel : Flunch ou McDonald's ou Quick. Plutôt inhabituel pour nous dans le cadre familial, mais là, l'exception était permise. Comme un privilège en quelque sorte. On ne restait pas très longtemps, il est vrai, mais suffisamment pour se raconter l'essentiel : avec nos enfants, papy Bernard discutait de l'école, de la musique bien sûr, du sport, aussi. C'était une relation atypique, du fait de la maladie, mais une relation simple, pudique, sans jugement, avec bienveillance. C'est le souvenir que je leur souhaite de garder. Merci.

Aix-en-Provence, le 3 janvier 2025 Merci à vous d’être ici présents, cela fait chaud au cœur. Merci aussi à celles et ceux qui n’ont pas pu venir aujourd’hui et nous ont témoigné leur soutien. Une pensée enfin à ceux qui nous ont quittés et comptaient pour notre père. Ce moment de partage est d’autant plus important que, le cancer ayant fait très rapidement son œuvre, nous sommes plusieurs à ne pas avoir pu lui dire au revoir. J’avais prévu de le faire la semaine dernière, mais je suis arrivée trop tard. Dans un cahier retrouvé la semaine dernière, tu as écrit, au milieu d’analyses musicales, une partie des versets de l’Ecclésiaste : « il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose ; Il y a un temps pour naître Et un temps pour mourir, Un temps pour planter, … un temps pour les chants de deuil Et un temps pour les danses joyeuses ». Pour moi, c’est le temps de la transmission. Aussi, maintenant, devant cette assemblée amie, je te remercie pour tout ce que tu m’as transmis : la colère, le sentiment d’injustice, le sentiment d’impuissance et l’action, l’altérité, la différence, la résilience, l’intelligence, le goût pour la musique et pour les mots. Voici ce que tu as planté en moi et qui a pu pousser grâce aux repères fournis par ma mère Catherine que je remercie, aux liens avec mon frère Simon et à mon conjoint Laurent et mes enfants Nathanaël et Gabriel. Et du fond du cœur, je t’en remercie. Mathilde

Bernard à La Tour-d'Aigues (84).

Bernard, Laurent, Gabriel, Nathanaël, Mathilde.

Par Patrick Reynier, prononcé le 3 janvier 2025 à Aix-en-Provence.

Simon, Bernard, Caline (Marie-Jacqueline) et Patrick Reynier, Anne-Marie Icard

Raphaël, Claude Icard, Bernard et Annie (dans le miroir).

Nathanaël Domingo-Icard, Laurent Domingo, Gabriel Domingo-Icard, Bernard Icard, Simon Icard.

Avec les petits-enfants Gabriel, Nathanaël, Bernard,

Un repas de famille.