Jean-Claude Ange Neveu

Hommage à Jean-Claude, mon beau-père.


Je souhaite te dire merci.

Merci de m’avoir permis de rencontrer Martin, ce fils que vous avez si bien élevé avec Lydie, ma belle-mère adorée.

Merci aussi pour Marine, ta fille, ma belle-sœur, que j’aime comme une grande sœur.

Merci pour tout ce que tu as construit.
Les Figuiers, où nous habitons avec Martin et où nous nous aimons ensemble.
Et ta maison, où nous avons passé de très bons repas, des après-midis piscine et des barbecues sous le chêne.
Et qui, aujourd’hui, est ce lieu qui nous rassemble et nous permet de nous recueillir dans ces moments difficiles.

Je me rappelle que nous parlions ensemble sur la terrasse accompagné des chants des oiseaux ou dans le jardin.
Je te demandais comment tu avais créé les arches sur les fenêtres ou mis en valeur les pierres apparentes.
Et, tu me racontais tes années de travaux, le regard plongés dans le passé.

Tu as également participer au lancement de mon activité d’ostéopathie en faisant les travaux dans mon premier cabinet sur Fuveau et pour cela je t’en suis profondément reconnaissante.

Et puis il y a 8 ans…
Je me rappelle de notre première rencontre. Tu avais sorti la 2CV et les motos, et nous avions passé un long moment à faire des tours dans le jardin.
Ce jour-là, j’ai découvert une nouvelle famille et je te remercie de l’avoir créée.

Merci pour tout.

Notre merveilleuse famille, nos fabuleux amis,

Nous voudrions vous dire quelques mots au nom de papa. Vous le connaissiez, sa pudeur l’aurait empêché de vous dire ses émotions, mais nous pouvons vous dire avec certitude que s’il nous voyait tous réunis ici aujourd’hui, il serait extrêmement ému.

Il y quelques années il n’aurait pas dit un mot, vous l’auriez compris dans son regard, dans ses beaux yeux bleus. Mais la maladie a eu le bon coté de nous faire découvrir un autre homme, beaucoup plus sensible, qui s’ouvrait beaucoup plus. Et une chose est certaine : il aurait pleuré à chaudes larmes, de nous voir tous ici réunis.

Il était trop pudique pour vous le dire, mais il vous aimait tellement. Voir ses frères, ses amis d’enfance, ses amis du sud, sa famille d’adoption des Beaumouilles, ses collègues de travail, … être tous réunis ce jour l’aurait énormément touché.

Nous savons à quel point il aimait passer du temps avec chacun d’entre vous à papoter, ou à bricoler, comme toujours. Il avait cette bienveillance incroyable, de toujours vouloir aider, et trouver des solutions. « Il n’y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions » comme il disait tant.

Si on devait faire une petite liste des palmarès de papa, nous compterions 3 maisons entièrement retapées jusqu’aux pierres apparentes de la façade, faites 1 par 1 à la main ! Quelques dizaines de motos, des van-vans, des tracteurs, une 2 CV montée / démontée / re-remontée, tant au niveau mécanique que esthétique (elle a été grise / bleue / puis désormais marron glaçé !) une 4L orange pour notre incroyable rallye … des heures et des heures à passer entre copains, dans les jardins ou dans les garages à trouver des solutions et à nous montrer ses créations.

Des vacances magiques des plages de la Bernerie en famille et entre copains, à chasser les coquillages, à faire du bateau à Port Cros, à nous faire découvrir les plages de la Normandie, ce lieu symbolique de sa rencontre avec maman, merveilleux professeur d’initiation à la planche à voile, à nous apprendre à skier depuis son surf de compèt … et bien sur, à faire de la moto. De nombreuses victoires que l’on gardera en tête pour toujours, sur lesquelles on veut se concentrer … car après avoir survécu à 2 stents, 4 AVC et un cancer des poumons … il s’envole désormais si brutalement et si violemment …

Notre papa, notre papa d’amour, tu te seras battu sans jamais te plaindre. Tu nous disais toujours « ça va ». Tu auras été et seras pour nous un modèle de résilience, de force, d’exigence, de passions, de gentillesse, de bienveillance, d’ingéniosité, et d’amour incroyable.

Nous gardons et ferons vivre chacun de nos souvenirs avec toi. Nous aurions voulu essayer tellement d’autres choses pour t’aider. Nous avions tellement d’autres idées pour toi …

Notre papa.
Nous te promettons d’être forts. Nous te promettons d’être soudés. De nous aimer encore plus. Nous continuerons à faire la fête tous ensemble. A faire de la moto et du bateau. A s’occuper de ton jardin et à partir en vacances.
Nous te promettons de veiller sur maman. De lui donner tout l’amour qu’elle mérite. D’alimenter son soleil. De lui redonner ce sourire que tu aimais tellement et sur lequel tu veillais tant.

Tu seras avec nous chaque jour. Tout le temps. De nouveaux chapitres s’écriront et tu nous guideras à chacun de nos pas.
Tu rejoins Thomas, Véronique, Alain… et ton tonton préféré Maurice. A vous les huitres au BBQ, et les bons diners ! Vous allez vous régaler et vous éclater, c’est sur !

On dit que l’on a les amis et la famille que l’on mérite. Alors voila papa, voila ce que tu mérites, voila ce que tu nous as donné, et ce que chacun te renvoie.

On t’aime

Nous avons été très peinés d’apprendre le départ soudain de Jean Claude.
Nous pensons bien fort à toi, Lydie, ainsi qu’à tes enfants.
Julien et Camille

Lorsque Pascaline m’a annoncé ton départ soudain et surtout bien trop tôt, toutes ces soirées et week-ends à Epernon et à Courseulles avec ton frère Philippe et tes amis sont revenus à la surface avec tous ces moments de rires et bien sûr ton sourire omniprésent.
Nous avons tous fait notre vie ensuite et pris des directions différentes mais je garderai ces souvenirs intacts.
Je présente mes condoléances à ta famille et à tes proches.

Notre pote,
Tu pars bien trop tôt et tu nous laisses en peine, toi qui as toujours été là pour chacun de tes proches et de tes amis, à te retrousser les manches et à mettre les mains dans le cambouis, avec le sourire aux lèvres et ta gentillesse. Alors voilà, tu t’en vas … Et même si la vie nous éloigne un peu, parfois, tu resteras toujours à côté de nous. Sois heureux là haut comme tu l’as été ici, avec nous …. Et n’oublie pas de faire vrombir la deuche sur les nuages, on lèvera la tête à ton passage.